Deuxième balade découverte de la saison ce samedi 20 mai, et c’est Villers-Deux-Églises, le village des « Djobins, » qui a été la star de l’après-midi.
Devant un groupe de 8 participants, notre animateur a offert à son public une visite du centre et des alentours de la place du village. Une localité qui s’appelle Villers-Deux-Églises, ce sont les histoires de ces bâtiments religieux qui ont été racontées en premier.
C’est d’abord la première église et la plus récente qui a été présentée. Construite en 1892, son large transept apporte une belle touche au bâtiment. Par la suite, c’est l’emplacement de l’ancienne église Saint-Pierre puis de l’ancienne église Saint-Martin qui a été passé en revue. Tant de réponses à la question « pourquoi deux églises dans le nom du village ? »
Le groupe est ensuite parti à la découverte des larges prairies qui entoure le village aux origines gallo-romaines. En effet, le nom « Villers » provient du mot latin « villare » qui désigne une partie d’une villa gallo-romaine. Et c’est sur le point culminant du village que notre animateur a rappelé l’existence, durant la Seconde Guerre mondiale, d’une station de détection aérienne allemande. Une très grande installation, répartie du deux kilomètres de terrains et très bien défendu.
Passant ensuite devant une vieille croix d’occis de 1778 qui rappelle la mémoire d’un certain Antoine Sapart, cavalier dans le régiment de Lucques, c’est l’oratoire de Notre-Dame des sept douleurs qui a été montré au groupe. En plus de l’utilité d’une telle sculpture, ce sont surtout les 7 douleurs désignées dans le vocable qui ont été passées en revue afin d’alimenter la culture générale de tous.
Les promeneurs ont enfin retrouvé les belles maisons en pierre calcaire locale et sur la route qui permet d’atteindre le carrefour de Jamagne, notre animateur a décidé de proposer un arrêt pour parler des exactions des Allemands lors de leur invasion en 1914. En effet, le village de Villers-Deux-Églises a connu la cruauté des envahisseurs qui ont incendié deux maisons dans la rue, le tout, sous les yeux des propriétaires, forcés de regarder le triste spectacle sous la menace d’une arme.
Pour terminer, comme à son habitude, c’est le monument aux morts qui a été présenté. Deux habitants du village sont ainsi morts au combat, dont l’un des deux en Afrique, dans les troupes coloniales.
C’est ainsi que la balade s’est clôturée avec le petit verre de l’amitié.
Notre animateur remercie les participants à sa balade et vous invite déjà à la prochaine qui se déroulera à Silenrieux le 17 juin.
Inscription : 0471/011342.